A la faveur d’un Open press tenu ce mercredi à l’hôtel du Syli, Ibrahim Koné est revenu sur sa performance contre le Cameroun. Le Guinéo-ivoirien parle de son arrêt déterminant à la 88ème minute sur la lourde frappe de Karl Toko-Ekambi. Guinéenews a transcrit ses propos :
Tu as livré un grand match qui nous permet de sauver le point du nul contre le Cameroun. Dites-nous comment tu en es parvenu ?
Je crois que c’est avec beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices, qu’on arrive à ce niveau. En ce qui concerne le match, je crois que les gens ont retenu l’arrêt ou le but de Bayo, mais moi, ce que je vous dis c’est que la plus belle victoire est l’esprit d’équipe qu’on a eu dans ce match. Ce que l’on retient c’est le sacrifice des uns et des autres. Ce qui est du résultat, il vient d’un travail d’équipe.
Cela te fait quoi de jouer cette CAN en Côte d’Ivoire, ton pays d’origine ?
Je me sens bien, normal, c’est un honneur de jouer cette CAN devant ma famille. C’est aussi une source de motivation pour moi. Je me sens bien, je me suis préparé pour ça. Je pense qu’il n’y avait pas meilleure façon de jouer une CAN comme cela devant la famille.
Tu espères donc remporter le trophée ici devant la famille ?
On n’ira pas jusque-là (parler de remporter la Coupe). On travaille avec nos qualités, on a nos armes et tout, on sait où on veut aller, il ne faut pas parler trop tôt. Il faut continuer son petit bonhomme de chemin, essayer de prendre les matchs les uns après les autres, faire le maximum.
Est-ce que cela représente une pression pour toi de jouer devant la famille ?
La pression est toujours là. Même vous, je pense que dans votre métier, il y a une certaine pression parce que vous voulez toujours bien faire. Voyez-vous, tout le monde à la pression et la pression sera toujours là. Ce qu’on peut faire c’est de la positiver et c’est ce qu’on essaye de faire au maximum.
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