Les funérailles de feu Ibrahima Soumah, ex-ministre des mines et de la géologie, sans oublier l’enseignement dans les années 2000, se tiennent en ce moment à Coyah, préfecture nationale de l’illustre défunt. Parmi les personnalités présentes, des hauts cadres et l’ancienne et de l’actuelle administration. il y a entre autres, les anciens premiers ministres Ahmed Tidiane Souaré et Mamady Youla, le ministre des mines et de la géologie, Moussa Magassouba et son collègue de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Alpha Bacar Barry. Sans oublier, le maire de la commune urbaine et le préfet de Coyah, Abou Soumah et toute la notabilité.
Si tous les discours ont été émouvants et illustratifs, la cérémonie d’hommage à « l’ancien ambassadeur » Ibrahima Soumah a été particulièrement marquée par l’oraison funèbre lue à juste titre par l’ancien ministre des mines et ancien premier ministre Ahmed Tidiane Souaré. Notamment, la partie ministérielle de la riche carrière du défunt. A cet effet, celui qui fut un de ses successeurs au ministère des mines et de la géologie témoigne que : » j’ai eu un trésor que le génie Soumah avait arraché pour la Guinée. C’était l’amendement Numéro 1 à la convention de base de la CBG. »
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Poursuivant, l’ancien premier ministre « confesse » que « lorsque le 13 janvier 2006, nous avons réussi, mes équipes et moi d’assurer la mise en œuvre de cet amendement Numéro 1. Nous avons revendiqué avec prétention d’ailleurs, d’avoir changé la carte minière de la Guinée. »
Et d’expliquer que « le ministre Ibrahima Soumah fut l’artisan légitime de cet amendement numéro 1 qui a initié, négocié et signé en 2021 l’amendement dont l’application a induit la révolution minière ayant permis de libérer des milliards de tonnes de bauxites piégés dans la généreuse conversation de la CBG de 1963. » Ajoutant que « ce coup de génie du ministre Ibrahima Soumah qui a favorisé l’essor bauxitique de la région de Boké et environs, avec l’arrivée et l’installation de nombreuses sociétés minières comme GAC, SMB, CHINALCO, ALUFER, RUSAL etc… »
Et que c’est « pour tous ces hauts faits largement bénéfiques à l’économie nationale qu’il n’est ni flatteur, ni exagéré de dire que le nom du ministre Ibrahima Soumah appartient à l’histoire minière de notre pays. » Si ce n’est l’histoire récente de la Guinée indépendante tout court. Surtout que dans l’oraison funèbre, Dr Souaré, déclare « qu’en 2003, le ministre Ibrahima Soumah sera nommé ministre de l’Enseignement technique et de la fonction professionnelle. Même personnage, même vision, mêmes défis et mêmes esprits d’innovation! » Expliquant que « le nouveau ministre s’attelera à la rénovation ou à la construction d’écoles et de centres de formation d’un bon standard. Des ENI seront érigées dans ce cadre alors que l’initiative de promouvoir des ERAM commence à germer. »
Un témoignage parmi tant d’autres qui fait que le défunt ministre Ibrahima Soumah, peut être cité sans exagération aucune parmi les patriotes qui ont servi la Guinée.