Alors qu’elles ont toutes la nationalité française, trois handballeuses évoluant en D1 française ont choisi de jouer pour la Guinée. Le lundi 1er juillet, elles étaient chez le ministre des Sports, de la Culture en compagnie du président de la Fédération Guinéenne de Handball, des membres du Comité exécutif la FEGUIHAND et de Clément Petit, le nouvel entraineur de l’équipe nationale. Il s’agit de Diankeba Niane de Fleuri, Djeneba Touré de Nice et Aïssatou Kouyaté de Besançon, tous des clubs de D1 française.
« J’ai choisi la Guinée parce que c’est mon pays d’origine. Et de loin, nous voyons ce que la Fédération Guinéenne de Handball est en train de faire. Nous voulons donc apporter notre contribution à la construction de l’édifice nationale », a indiqué Diankeba Niane.
Les deux autres handballeuses binationales ont également exprimé leur satisfaction d’avoir choisi la Guinée, leur pays d’origine. Elles ont dit être rassurées par les propos du ministre des Sports Sanoussy Bantama Sow, ainsi que des efforts du président de la Feguihand, Mamadou Paye Camara en faveur du handball guinéen.
En recevant Mamadou Paye Camara et sa suite, le ministre Bantama Sow n’a pas tari d’éloges en faveur de la Feguihand. « La Feguihand et la Feguibasket sont des fédérations qui sont en train de révolutionner le sport guinéen. Il faut donc les encourager », a-t-il félicité, avant de réaffirmer son soutien à la Feguihand. « C’est pourquoi nous devons leur créer les conditions qu’il faut pour qu’elles ( les deux fédérations ) puissent encourager d’autres Guinéens à porter le maillot », a-t-il dit.
Les mots ont presque manqué au ministre des Sports en parlant des trois binationales. « Franchement, je n’ai pas de messages à adresser à nos sœurs [… ] Car, si elles ont accepté de venir jouer pour la Guinée quoi qu’elles soient nées en France, et qu’elles y vivent. Cela doit interpeller tout le monde…», a dit Bantama Sow qui a indiqué que le ministère en charge des Sports et la fédération doivent œuvrer pour ne pas décevoir les binationaux…