La valeur solidarité au sein d’un gouvernement est essentielle et importante dans la conduite sereine des politiques publiques découlant du programme de société d’un pouvoir.
La Guinée où tout est paradoxe, exception et excentrique, on combat ceux qui empreintent leurs actions de cette valeur sacro sainte.
Qu’en est-il ? Lorsque des ministres de faible niveau intellectuel et professionnellement déficients empêchent les plus méritants de produire des résultats, la République s’enfonce dans la crise et dans la décadence ; on s’étonne aujourd’hui qu’une frange importante des populations condamne l’inefficience des actions du gouvernement alors que le lien de causalité entre l’incompétence et le sabotage est bien connu.
Pour faire simple, les esprits les plus malins disent que la Guinée est le tombeau tout fait des cadres excellents et compétents, tombeau dans lequel les médiocres les confinent par des sabotages sous forme de diffamation et de mensonge éhonté. Il vous souviendra que depuis le temps de l’ex premier ministre Mohamed Said Fofana, la Primature fait l’évaluation des ministres selon des indicateurs de leur performance : lettre de mission du premier ministre, activités réalisées sur le terrain vs celles planifiées, contraintes, etc. C’est classique. Cette tradition poursuivie par l’actuel Premier ministre Kassory Fofana met au cœur de la gouvernance publique l’emploi des principes de redevabilité et d’imputabilité. Mais hélas,…le hic et encore le hic, au lieu de rendre ce travail public, la Primature se contente de communiquer à chaque ministre ses résultats selon les notations très satisfaisants, satisfaisants, passables. Les ministres n’ayant pas obtenu la note de performance et qui sont d’ailleurs connus du commun des mortels comme tocards sans niveau aucun, au lieu d’accepter de par leurs résultats et d’entreprendre des actions d’amélioration ou de corrections, se mettent à combattre ceux-là qui ont obtenu les meilleurs résultats en organisant une campagne de délation et de diffamation auprès des sbires du régime et du PRG-arc-en-ciel. Ils poussent l’outrecuidance jusqu’à soudoyer des malfrats pour proférer des invectives dans le dos de ceux qui savent travailler. Ce qui entrave dangereusement la cohésion gouvernementale. C’est là que le président de la République et son Premier ministre doivent être vigilants pour maintenir la solidarité gouvernementale même s’il faut extirper les ministres qui brillent par leur médiocrité.
D’ailleurs, certains de ces ministres, considérés comme des parvenus de la république, parachutés au sommet par cataclysme et fatalisme, népotisme, propagandisme et copinage n’ont ni formation, ni compétence. Ceux-là qui se mettent à jouer à cette sale besogne, qu’ils sachent d’or et déjà que si la Primature les a ménagés jusque-là en refusant délibérément de rendre les résultats de l’évaluation des membres du gouvernement publics, Guineenews© pour sa part, reviendra sur ses propres évaluations d’ici la fin de l’année ou au plus tard en début de l’année prochaine comme il en a l’habitude.
Être un commis de l’Etat ne signifie pas de s’étaler sur les photos en selfies mal en point dans les foras, forums et autres rencontres internationales dont les frais sont payés par le prince (contribuable guinéen) sans aucun résultat tangible, visible et mesurable. Ça veut simplement dire travailler dans le sens des aspirations du peuple de Guinée.
Nous y reviendrons.