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Guinée : national-socialisme

Le National-socialisme est une doctrine politique qui n’est rejetée que par ceux qui se retrouvent en position d’infériorité et de victime. De tous les temps, c’est l’option première dans toute lutte des classes. L’hégémonie est le propre du National-socialisme dans la conquête et la confiscation du Pouvoir. Ceux qui diabolisaient le nazisme de Hitler ont pratiqué le National-socialisme bien avant sa naissance.

La Révolution bolchévique de 1918 et la «dictature du prolétariat », c’était du National-socialisme. La Révolution culturelle socialiste en Chine et la confiscation de tous les moyens et instruments de production par le peuple, c’était du National-socialisme.

La Révolution Française de 1789, quand le peuple avait renversé la royauté et de la féodalité pour former un gouvernement de la rue, c’était du National-socialisme. Le ‘’NON’’ du 28 Septembre 1958 et la Révolution de Sékou Touré, c’était du National-socialisme, la lutte contre la montée du populisme en Europe, c’est la confrontation entre les deux courants du National-socialisme : celui de la rue est du Nationalisme de Droite, qui cherche à conserver les premières mœurs et coutumes, il est fermé : celui des Etats est du Nationalisme de Gauche, qui cherche des ouvertures tous azimuts

La Guinée n’est pas en autarcie politique, elle n’échappe pas à la règle. Le Pouvoir fait du National-socialisme de Gauche, l’Opposition est du National-socialisme de Droite, en dépit du libéralisme, qui est neutre, par essence. Les deux courants sont en présence.

Les accords des « nains » politiques du 12 février (au prorata des communales pour la désignation des chefs de quartier) sur le dos des autres partis politiques, étaient une première aberration, les accords du 8 août sur la mise en place des élus communaux, une deuxième aberration, la mise en marche des exécutifs communaux dans cette atmosphère de National-socialisme, une troisième aberration, enfin, l’installation des chefs de quartier pour un fonctionnement harmonieux sera la quatrième aberration.  Les deux grands larrons sont pris à leur propre piège de duperie. Le système de la démocratie populaire aurait évité tous ces contentieux à emmanchements. L’impasse est totale. L’économie est au ralenti, l’argent a peur du bruit.

Le manichéisme est une doctrine politique qui voit tout le mal chez l’autre et tout le bien chez soi. La Guinée vit sous ce régime de pensée depuis l’indépendance. Victime réelle ou supposée, coupable réel ou supposé, chacun tire la couverture à soi en rejetant tout sur l’autre, sans la moindre concession, sans la moindre empathie.

Pourquoi l’unité nationale est impossible en Guinée, à moins d’un miracle politique ?

L’arrogance des bourreaux réels ou supposés et la victimisation excessive des perdants sont immiscibles et font peur. Qu’adviendrait-il de ceux qui sont au Pouvoir, si les autres arrivaient au Pouvoir ? La victimisation et la hargne à vouloir le changement à tout prix de ceux d’en face leur font croire qu’il y aura inévitablement règlement de compte et chasse aux sorcières sur fond de communautarisme religieux islamique. Cela a été fait comprendre mille fois à la Communauté internationale comme étant la cause de la montée djihadiste et de l’immigration. Les élections au Mali ont été édifiantes. Tous les moyens sont bons pour garder le Pouvoir, même les fraudes à ciel ouvert. Soumaïla Cissé sait-il que le Hamas, le FIS et les Frères musulmans avaient gagné les élections en Palestine, en Algérie et en Egypte, et qu’ils ont été bannis avec la bénédiction de cette Communauté internationale pourtant soucieuse du respect de la démocratie, mais qui a une peur bleue de l’intégrisme religieux?

En Guinée, les marches et journées mortes de l’Opposition républicaine pour faire plier le Pouvoir sont confrontées à la conjoncture économique difficile, elles commencent à produire de moins en moins d’effet, ses propres militants  n’en peuvent plus, c’est le premier revers de la démographie galopante…

Ce national-socialisme de rue n’est ni adéquat ni à-propos ni bien réfléchi, puisque quand on a l’économie en main, on doit savoir abdiquer sur certaines choses de la politique. Les hommes d’affaires en savent long. Au Benin, Sébastien Ajavon « le roi du poulet » risque de tout perdre, où est «Diallo-cravate» ? Des exemples de ce genre, il y en a en vrac.

L’attaque du domicile de la belle-mère de Cellou Dalein n’est autre chose que pour le toucher personnellement, et il a accusé le coup. Les témoignages de la jeune sœur de Halimatou Dalein étaient émouvants. Le docteur Alpha-Oumar Barry de l’hôpital régional de Kindia, qui ne l’a pas connu dans les années 68-70 ? Dire que sa famille a été victime de la politique, la petite avait sa part de raison de dire que ce ne sont pas les Kindianais qui ont saccagé, mais d’autres personnes venues d’ailleurs, mais, il ne faut pas oublier que les Kindianais qui ont connu leur famille ne sont plus nombreux, les générations nouvelles les ignorent. La pauvreté et la faim font que les loups s’entre dévorent.

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