Le Coronavirus poursuit sa propagation à travers le monde avec son lot de morts, même si beaucoup en sortent guéris. En Guinée, on dénombre de nombreux cas issus notamment des rangs des hauts placés dans l’administration publique.
En vue de freiner la propagation de la maladie, les autorités du pays ont pris une pile de mesures dont, entre autres, la fermeture des lieux de culte, des écoles ainsi qu’un nombre des règles sanitaires à épouser tels que le lavage régulier des mains au savon et l’usage du gel hydroalcoolique.
Comme si celles-ci ne suffisaient, l’ancien ministre de la Réconciliation nationale, par ailleurs président de l’UDD apporte sa part de contribution. Pour Bah Oury, face à cette pandémie, l’autodiscipline se présente comme l’ultime mesure. Décryptage !
« Cette maladie, elle est très dangereuse. Dans le contexte de notre pays, la seule façon de la contenir, c’est une autodiscipline de tous les citoyens. Que les citoyens prennent conscience du danger et prennent des mesures pour contribuer à arrêter la propagation de cette maladie. C’est une question de conscience individuelle. Parce que nos institutions, nos infrastructures sanitaires ne sont pas du tout équipées. Elles ne sont pas du tout à la hauteur pour bloquer ce processus. Nous n’avons pas une capacité de résilience suffisamment forte au niveau de l’État pour que des mesures prises puissent avoir un certain effet. Donc, l’autodiscipline, la conscience individuelle, c’est sur cela qu’il faut le plus s’appesantir pour que chaque Guinéen se rende compte qu’il faut se sauver, sauver ses proches, sa famille et par ricochet, l’ensemble de la communauté nationale. Parce que c’est quelque chose d’extrêmement dangereux pour la survie de beaucoup de nos populations. »
Propos transcrits par Mady Bangoura