« Pour la première fois en Guinée, un groupe d’une vingtaine d’organisations de la société civile guinéenne s’organise pour le suivi des recommandations pays émises par le Conseil des droits de l’homme lors du troisième examen périodique Universel (EPU) auquel la Guinée s’est soumise en janvier 2020 », introduit le communiqué de presse produit pour la circonstance.
Pour y arriver, ces organisations ont « un plan d’action stratégique pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations EPU en Guinée pour les 4 prochaines années », explique le communiqué.
Dans cette logique, des recommandations ont été particulièrement ciblées au compte des thématiques allant de la justice aux personnes vulnérables et transversales en passant par celles concernant les enfants, les femmes, les droits civils et politiques et ceux économiques sociaux et culturels.
Ces thématiques regroupent chacune cinq à six recommandations parmi les 203 acceptées par la Guinée dans son rapport final adopté en septembre 2020 lors de la 45ème session des droits de l’homme.
A noter qu’à côté de ces 203 recommandations acceptées et qui font l’objet de suivi dorénavant, il y en dix (10) autres que la Guinée s’est contentée de « noter » tout simplement. Parmi ces dernières, il y a celle relative aux LGBT (lesbiennes, gay, bisexuel et transgen).
Sans oublier que les ministères de la Citoyenneté et de la Jdustice étaient représentés à cette rencontre, ainsi que le président de l’assemblée nationale et l’ambassade de la Belgique à Conakry.