Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Diallo Diallo, vient de réagir à l’appel au dialogue lancé par la communauté internationale pour trouver une solution à la crise politique actuelle. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que le président de l’UFDG (union des forces démocratiques de Guinée) ne semble pas très enthousiaste à l’idée de parler avec le pouvoir Condé. Du moins pour l’instant.
C’est en tout cas, l’impression donnée ce vendredi par l’opposant, à l’occasion du point de presse qu’il a animé à sa résidence à Dixinn où il est privé de liberté de mouvement depuis lundi dernier, jour du coup d’envoi des premières manifestations politiques d’envergure, depuis l’interdiction « illégale » décidée par le gouvernement depuis plus d’une année.
Cellou Dalein Diallo ne répond pas directement à la question posée par Guineenews© sur le sujet. Il se contente de décrire le contexte, rappelant les nombreux accords signés dont très peu sont respectés par le pouvoir ces dernières années.
» Écoutez, on est allé à combien de dialogue ? « . C’est par cette forme interrogative qu’il a entamé sa réponse à la question concernant la déclaration de la communauté internationale…
Et le principal opposant au régime Condé de poursuivre : « …Le dialogue peut-être utile s’il y a la bonne foi, s’il y a la volonté d’appliquer les engagements qu’on prend autour de la table. Ce qui n’est pas le cas de M. Alpha Condé »…
Autant dire que vous n’êtes pas prêt pour le dialogue maintenant ? » Le FNDC (front national pour la défense de la constitution) décidera de la suite à donner à toutes ces propositions… », coupe-t-il.
C’est a même formule que le conférencier utilise pour parler de la possibilité ou non de continuer les manifestations déclenchées par le front national pour la défense de la constitution en début de semaine.