Loin de la Guinée à cause des rapports difficiles qu’il a avec le pouvoir militaire, Cellou Dalein Diallo n’est pour autant pas indifférent du quotidien de ses compatriotes qui y vivent. En témoignent les sorties répétées du président de l’Union des forces démocratiques de Guinée sur le musèlement que la presse est en train de subir.
Dans une publication faite ce vendredi 8 décembre sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre et principal leader politique du pays déclare : « j’exprime ma vive préoccupation face à la récurrence de la censure imposée aux médias et à la campagne de harcèlement contre les journalistes, entreprise par les autorités de la transition. Notre pays est aujourd’hui dans la tourmente à cause de la volonté claire et assumée au sommet de l’Etat de suspendre et remettre en cause des droits et libertés acquis au prix d’innombrables sacrifices et après de longues années de luttes héroïques du peuple de Guinée. En tant que démocrate convaincu et fervent partisan de la liberté d’informer, du droit et de l’accès à l’information de tous, je condamne fermement cette restriction arbitraire des libertés publiques, ce musèlement de la presse et ce harcèlement des journalistes dans l’exercice de leur noble métier.
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J’en appelle à la conscience et à la responsabilité de chacun pour préserver et renforcer les acquis chers à tous.
Ensemble, unis et solidaires, nous serons plus forts face à l’oppression et à la tyrannie. »
Comme si, en dépit de tout, il refusait de perdre espoir.