Contrairement à l’impression qui nous a été donnée à lecture d’une correspondance datée du 24 janvier dernier, la bataille pour le contrôle de la tête de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) reste engagée.
Le camp de Maître Alfred Matos à la faveur duquel le bras de fer semblait tourner va devoir garder encore son mal en patience. Mais ceci serait un moindre mal si l’authenticité du document qui a félicité l’homme en prenant acte de l’assemblée qui le porte à la tête du parti de feu Jean Marie Doré n’était pas un fausse.
En tout cas, une chose reste claire. La correspondance attribuée au ministre de l’administration du territoire ne vient pas de Mory Condé. Le numéro Un du département de la décentralisation ne s’est pas contenté de nier l’authenticité de la lettre qui tend à plébiscité l’un des protagonistes qui se disputent la tête de l’UPG. Monsieur Condé a même transmis à notre rédaction sa lettre dont le numéro 52 été usurpée. Il s’agit d’une correspondance en date du 14 janvier, qui conviait la Coalition Sauvons la Guinée à un déjeuner de travail avec le président de la transition, pour le 15 janvier.
Et pourtant, dans le souci de vérifier l’information, Guinéenews a joint les protagonistes. Mais si Jacques Gbonimy a dit ignorer même l’existence de la fausse lettre, Maître Matos a plutôt répondu sans hésiter que « c’est authentique ». Ajoutant « qu’on ne peut pas se targuer de ça alors que ce n’est pas authentique. »
Face à la situation, le ministre Mory qui trouve illogique qu’on lui attribue un tel document à ce stade du dossier politique, n’exclut rien à propos de l’origine de la fausseté démasquée. C’est pourquoi il promet de retrouver l’auteur de la lettre trafiquée. Voici les deux lettres
Nous y reviendrons