Depuis le début de mois de septembre, plusieurs familles ont les pieds dans l’eau au niveau du quartier Farako dans la commune urbaine de Guéckédou. Selon les témoignages que nous avons recueillis, il n’y a pour le moment aucune perte en vie humaine, mais des dégâts matériels importants à signaler.
Cette inondation serait due à l’obstruction du passage de l’eau au niveau du pont où le trou béant avait coupé la route nationale No2 l’année dernière.
Pour ce responsable qui a voulu garder l’anonymat : « après les inondations de 2008, tous les occupants des lieux à haut risque avaient été recasés par l’État. Mais ils ont préféré revendre là-bas et revenir s’installer toujours dans les bas-fonds. Pour le moment, la Croix-Rouge et la Direction Préfectorale de l’Action Humanitaire s’activent pour recenser tous les sinistrés. »