Du 26 au 29 Juillet 2019, plusieurs familles vivant dans les quartiers de Baflabé, Gnoumoulou, farako, et de Hermakono dans la Commune Urbaine se sont réveillées les pieds dans l’eau. Cette inondation a causé plusieurs dégâts matériels. Déjà des bâtiments se sont écroulés.
Un comité de crise a été créé à cet effet. Il regroupe plusieurs acteurs des services déconcentrés et des partenaires comme la Croix-Rouge pour évaluer les dégâts .
Ces récurrentes inondations sont dues non seulement aux crues des rivières de Bonya et de Wawou qui sont sortis de leurs lits mais aussi des eaux de ruissellement dont le passage est obstrué par des constructions anarchiques.
Pour le moment ces victimes s’exposent aux gros risques liés aux maladies diarrhéiques, et craignent des reptiles que les eaux peuvent drainer dans leurs bâtiments.
Chaque année, à Gueckédou, le phénomène d’inondation fait des dégâts. On se souvient de la plus grande inondation qui a eu lieu en 2009 causant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.
A l’époque, l’État Guinéen et les partenaires au développement avaient débloqué plus d’un milliard GNF pour recaser toutes les victimes ainsi que ceux qui avaient construit dans des zones jugées inondables.
Selon un cadre de la Préfecture qui préfère garder l’anonymat, » mêmes des terrains leur avaient été octroyés. Ils les ont vendus et sont revenus occuper leurs bâtiments dans ces zones inondables. »
Il appartient à l’État de prendre toutes les mesures pour déplacer ces occupants pour éviter le pire en cette saison de fortes pluies.