Huit militants du Bloc Libéral ont été tabassés et blessés suite au boycott de l’installation des conseillers communaux dans la sous-préfecture de Guéasso, préfecture de Lola. C’était hier dimanche 7 octobre. Ces militants de Dr Faya Millimono ont été victimes des jets de pierres dans le bureau du Sous-préfet. (Photo d’archives)
Interrogé, Oumar Sanoh, l’une des victimes raconte leur calvaire : «nous étions arrivés à Gueasso à 16h 15 minutes. Une fois sur les lieux, nous nous sommes dirigés vers chez le sous-préfet où on a présenté l’ordre de mission et la délégation du Bloc Libéral mandatée pour la mise en place des conseillers communaux. Nous étions assis dans le bureau du Sous-préfet, quand nous avons vu un groupe de jeunes nous encercler. Nous nous sommes retrouvés pris en otage. Pendant deux heures, nous étions dans la salle. Malgré les interventions, les jeunes ont défoncé la porte et les fenêtres. Ils se sont rués sur nous. Nous avons eu la vie sauve grâce au commandant de la gendarmerie. Mais avant son arrivée, nous avons été bastonnés avec des coups sur la tête… Un d’entre nous a été évanoui… Nous comptons saisir un avocat pour engager la poursuite judiciaire contre le sous-préfet et le fils du maire.»
Les blessés sont transportés à l’hôpital où ils suivent les soins.
Selon le Sous-préfet de Gueasso, c’est au moment où il recevait la délégation du Bloc libéral que les jeunes sont venus entourer la maison avec des slogans hostiles à la présence de Lamah Gbamou, ancien président de CESPI de Gueasso qu’ils accusent d’avoir vendu Gueasso au Bloc Libéral. «Quand j’ai vu la tension, J’ai escorté Lamah Gbamou jusqu’à Garrasssou pour le sauver. Si moi aussi je suis accusé, c’est bien. Mais j’ai appelé quand même la gendarmerie pour venir les prendre»
Il faut signaler que si la tension était vive hier dimanche à Gueasso, ce matin il régnait dans la matinée de ce lundi un calme précaire.