Le mouvement de grève déclenché ce mercredi 4 juillet, en réaction à l’augmentation du prix des produits pétroliers à la pompe, par l’inter centrale syndicale, CNTG-USTG, a été suivi par les transporteurs au niveau du Km 36 (Coyah) et Kagbélén (Dubreka).
Des chauffeurs de taxis rencontrés par Guinéenews© disent avoir reçu l’ordre de leur syndicat de suspendre toute activité durant la période de trois jours annoncés par l’inter syndicale pour exiger le maintien du prix du carburant à 8 000 francs guinéens.
Dès le matin, les chauffeurs de taxis motos et autos ont été obligés de cesser leurs activités. Les routes étaient quasiment désertes jusque dans l’après-midi sur l’axe Km 36-Coyah, Km 36- Kagbélén et Kagbélén-Cimenterie. Au niveau de Kagbélen, quelques rares chauffeurs de taxis qui se sont entêtés ont été obligés par un groupe de jeunes gens de garer leurs engins.
Les policiers déployés sur les lieux se sont contentés de demander aux jeunes de laisser passer les véhicules des particuliers. Ce qui fut le cas. Et durant plusieurs heures, des passagers à bord des minibus en partance pour Boké et environs ont été débarqués pour attendre sous un soleil de plomb.
Le mouvement pourrait se poursuivre, dit-on, durant les trois jours annoncés par l’inter syndicale CNTG-USTG jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Les syndicalistes demandent le maintien du prix du carburant à 8 000 GNF conformément aux accords tripartites de février 2016.