Les perturbations sous fond de jet de pierre sur certains établissements scolaires font tache d’huile. Ainsi, depuis lundi dernier, la grève du SLECG récemment rejoint par la FSPE est suivie à Kankan.
Ce mercredi, hormis l’Université Julius NYERERE et certaines écoles privées qui donnent des cours, les établissements publics restent paralysés. Tantôt ce sont les enseignants qui boudent les cours ou les élèves qui sont absents.
La ville de Kankan entre ainsi de plein pieds dans la grève, selon le constat fait à travers la ville.
Pour Ibrahima Kalil Condé, après un début assez hésitant, hésitation due à l’incompréhension et à la désinformation, les enseignants ont finalement compris le bien fondé de la lutte en cours : « c’est à la suite des séries de sensibilisations que chacun s’est engagé à mener la lutte », dira-t-il
En attendant la suite de cette situation de paralysie du système éducatif qui perdure, le risque de la violence est à craindre. Les élèves obligés de rester à la maison en pleine année scolaire, risquent de se faire entendre à travers la rue
Ce mercredi encore c’est le calme plat qui règne à Kankan.