Contrairement aux trois premières journées de grève où quelques taxis motos étaient en circulation, cette deuxième semaine de la grève déclenchée par les syndicats et la société civile est largement suivie dans plusieurs zones de Coyah et de Dubréka.
Depuis ce lundi 9 juillet, seuls quelques rares véhicules de particuliers sont visibles dans la circulation sur les axes Km 36-Coyah, Km 36-Dubréka et Kagbélén-Cimenterie. Les taxis motos et autos ne circulent pas. Sur l’axe Sanoyah-Kagbélén, selon des témoins, de jeunes gens ont érigé tôt le matin des barricades au niveau des rails, empêchant ainsi la circulation aux engins roulants.
«Le syndicat nous demandé d’observer le mouvement durant trois jours. Et nous sommes obligés de respecter cela même si c’est difficile pour nous qui sortons tous les jours à la recherche du quotidien », a témoigné un chauffeur de taxi assis dans un café à Sanoyah.
Et à autre de renchérir : «Avant, les mouvements de grève n’étaient observés que sur la route de Prince, mais cette fois-ci c’est partout chez nous ici».
Au quartier Sanoyah, nous avons même vu une station d’essence fermée, pour, dit-on, mesure de sécurité.