La remontée du prix du pétrole frappe l’économie mondiale de plein fouet. Les USA importent plus de pétrole qu’ils n’en produisent même avant le rapatriement des sociétés et industries d’automobiles délocalisées menacées d’impôt. (Crédit-phot:Sararr Média)
Avec les réformes de Trump, toutes les sociétés et entreprises doivent produire et employer de la main d’œuvre aux Etats-Unis, ce qui signifie que les besoins en énergies ont augmenté. Malgré l’extraction très coûteuse et destructrice de l’environnement des pétroles et gaz de schiste, le manque à gagner reste encore significatif.
Il avait demandé à l’Arabie Saoudite et à la Russie d’augmenter leurs productions pour diminuer le prix du baril. Les promesses du roi Salman et de Vladimir Poutine se font attendre depuis que le baril était entre 60-68 dollars. On ne se préoccupe pas de son prix actuel, mais il est certain qu’il est au-delà des 70 dollars. Ça fait des impacts sur l’économie américaine.
Donald Trump a reçu Jean-Claude Juncker à la Maison Blanche. Les sujets incontournables sur la table ont été certainement le commerce transatlantique sur l’acier, sur l’aluminium et l’automobile, sur le soja et autres produits américains boycottés par la Chine et sur les sanctions américaines contre l’Iran, un partenaire commercial de l’Europe. Or, les sanctions américaines d’interdire tout commerce avec l’Iran à cause du nucléaire causent assez de dégâts dans les affaires européennes. Ce cercle vicieux avait fait réfléchir l’Oncle Picsou.
Trump est allé voir Vladimir Poutine à Helsinki. Ils ont dû parler de tout cela en détails et du processus de paix au Moyen-Orient et en Syrie, un panier de crabes… Il veut maintenant rencontrer les Iraniens.
De là, on peut conclure aisément que la raison stratégique est de lever les sanctions contre l’Iran pour desserrer les robinets de la troisième réserve mondiale de pétrole. En disant qu’il est prêt à rencontrer les Iraniens sans délai, à la date de leur convenance. Parce qu’ils ont des problèmes, le grand Trump a périphrasé pour éviter de dire que les problèmes iraniens sont aussi les siens. C’est-à-dire que les sanctions contre l’Iran empêchent la production et l’exportation de son pétrole. Ce qui s’est traduit par cette hausse du prix du baril, qui s’est répercuté sur son économie. Peut-on conclure que Trump a reçu le boomerang? Voilà pourquoi il veut d’une rencontre sans tabou avec les Iraniens.
L’Iran sait maintenant qu’il a en main une carte pour redorer son blason, il veut la tenir aussi longtemps que possible pour faire languir l’Oncle Picsou. Son pétrole. Mais en voulant faire languir Donald Trump, les Guinéens et les autres vont également en pâtir…