Pour la première fois dans l’histoire de l’hôpital Pechiney, le corps médical de l’hôpital Rusal est exacerbé par le mauvais traitement dont il subit depuis l’arrivée de SEINTA. Les médecins ont décidé aujourd’hui de briser le silence et de se faire entendre.
Conviés par le médecin chef de l’hôpital pour discuter de leurs problèmes, ils trouvent que la porte de la salle de réunion a été fermée.
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« Nous avions été conviés aujourd’hui jeudi 02 décembre 2021, à 15 heures à une rencontre par le médecin chef de l’hôpital Rusal/Friguia docteur Hasmiou Diallo. Tout le corps médical étant présent pour assister à cette réunion. Fort malheureusement, nous, nous sommes venus et on trouve que la porte de la salle de réunion a été fermée par docteur Yarroslav, l’administrateur de Rusal/Friguia », nous confie-t-elle
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« SEINTA a sorti une correspondance en nous exigeant des horaires suivantes 8h – 12h30 et 15h-18h30 une entreprise qu’on ne connait même pas et nous oblige à signer un contrat ces heures tous les matins et tous les soirs. On n’a pas connu l’esclavage et c’est maintenant qu’on rentre dans ça et nous ne sommes pas d’accord avec cette méthode d’harcèlement. Je rappelle que l’hôpital n’a jamais arrêté de travailler pendant la grève de 2021 jusqu’à date. Si on ne peut pas nous récompenser avec des satisfaits qu’on nous laisse tranquilles. Un certain Raphaël Korémou délégué par les Russes vient nous demander de sortir, quelle est cette foutaise ! Notre dernière décision par rapport à SEINTA qui nous donne 400 mille, 500 milles toutes les deux semaines nous médecins et infirmiers, on ne veut rien de SEINTA qu’ils prennent leur argent et qu’ils foutent le camp », rouspète-t-elle.
Aussi très en colère que sa collègue, docteur Bangoura Seny Samany, chirurgien chef de l’hôpital Rusal n’a pas sa langue dans sa poche et tire à boulet rouge sur la DRH.
« L’administration de l’usine est en train de nous harceler. Depuis 2012 que nous sommes rentrés en grève, l’hôpital n’est jamais allé en grève même une seconde. La preuve en est que jamais au plus grand jamais un malade n’a été laissé sans prise en charge parce que nous sommes en grève. Les médecins de A à Z, d’ici jusqu’à Conakry à la base, ils ont respecté leur serment d’hypocrate. On a travaillé nuit et jour et maintenant ces gens se décident avec leur soi-disant SEINTA. C’est la DRH qui est à la base de tous les problèmes de Fria. Aujourd’hui cette femme-là c’est elle qui est la source de tous les travailleurs de Rusal. On vous emmène un papier pour vous restreindre dans vos libertés en vous disant de signer matin et soir alors que vous n’êtes jamais pointé par rapport aux horaires que vous faites. Une injustice notoire, alors nous avons décidé nous les travailleurs de l’hôpital de mettre fin à ce contrat avec ces papeteries insultantes qu’on nous oblige de signer. Et donc, nous voudrions faire savoir à cette direction là que trop c’est trop, et que ce qui a été accepté par le régime passé ne se passera plus jamais en ce moment-là», déclare-t-il.
La grogne de ces hommes et femmes en blouse blanche de l’hôpital Rusal tombera-t-elle dans de bonnes oreilles ? La question reste tout de même posée car ces travailleurs tirent le diable par la queue depuis un bon moment et ne savent plus à quel saint se vouer
Nous y reviendrons
