Lancés la semaine dernière, les examens se poursuivent sur l’ensemble du territoire national. Après le certificat d’études élémentaires, ce lundi 8 juin, c’était autour des candidats du Brevet d’Etudes du premier cycle (BEPC). Dans la commune urbaine de Lola, c’est le préfet qui procède au lancement de la première épreuve.
Le préfet a saisi cette occasion pour donner quelques conseils aux candidats pour plus de sérénité et éviter la fraude. Après avoir assisté à ce coup d’envoi des épreuves de la matinée, Guinéenews a tendu son micro au directeur préfectoral de l’éducation (DPE), Saramoudou Kourouma pour faire l’état des lieux par rapport à ces examens au niveau de la préfecture de Lola.
Selon le DPE, au titre de l’année scolaire 2018-2019, l’examen du BEPC, session 2019, la préfecture de Lola compte 1789 candidats pour 60 salles et 120 surveillants. Selon lui, tout est place et les épreuves ont été lancées dans un climat de sérénité.
Il profité de l’occasion pour féliciter tous les acteurs du système éducatif et les partenaires qui ont respecté scrupuleusement les inscriptions qui sont officiels en matière de l’organisation des examens nationaux.
« Il n’y a plus d’envahissement dans les centres d’examen. Chaque élève est appelé à voler de ses propres ailes pour bien mériter les résultats qui seront proclamés à l’issue du passage. Ce que je regrette cette année à Lola, c’est l’absence massive des candidats dans les différents examens. Il y a beaucoup d’élèves qui sont absents dans les salles. Au CEP, j’ai constaté que plus de 10% des candidats étaient absents des salles. Pour le BEPC, avec un 1789 dont 649 filles, le taux d’absence est de 13,35%’’, nous a-t-il déclarés.
A en croire le DPE de Lola, la principale cause de ces absences est due au délaissement parental.
« J’ai demandé aux chefs d’établissement, les directeurs d’écoles de prendre leur temps pour aller dans les familles lorsqu’ils constatent une absence de la part de leurs élèves. Chacun de nous a sa responsabilité. La grosse à part, des absences à l’école, si c’est n’est pas un cas de maladie, de force majeure, c’est d’abord son parent. Il y a un délaissement des parents et plus souvent, il y a des élèves qui sont à leurs propres charges. Ils vivent comme ils n’ont pas de parents et des parents ne s’intéressent pas à la scolarité des enfants. Le phénomène de grossesse continue dans les écoles, nous avons des filles qui sont en grossesse et qui continuent de fréquenter. Cela pour permettre à toutes les filles et garçons de Guinée d’être scolarisés, mais de poursuivre les études », a expliqué Saramoudou Kourouma.
Il faut retenir que le BEPC qui a été lancé ce lundi, prendra fin le samedi prochain.