S’il est pour l’instant difficile de juger de l’efficacité voire du niveau d’application des mesures prises par le ministère du travail et de la fonction publique, il n’y a aucun doute que Julien Yombouno ne manque d’imagination notamment pour la réglementation de ce secteur. Dans une lettre circulaire en date du mercredi 11 janvier, le patron de la fonction publique décrit ce qu’il convient d’appeler une sainte pagaille dans le secteur.
D’où l’idée que le fait que « la pratique actuelle de recyclage ou de formation de fonctionnaires des hiérarchies B1, B2 et C dans les institutions d’enseignement supérieur ou professionnel pour des fins plutôt opportunistes de reclassement aux hiérarchies supérieures mérite d’être reconsidérées ».
C’est pourquoi, » à compter de l’année 2023 et en attendant une meilleure réglementation du processus », des mesures sont prises ».
Selon le document, premièrement, « tout recyclage d’un fonctionnaire dans une institution d’enseignement supérieur ou professionnel, guinéenne ou étrangère, doit requérir l’autorisation préalable au travers d’un arrêté de mise en congé pour formation signé du ministre en charge de la fonction publique. »
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En plus, « la formation étant considérée comme position d’activité, tout fonctionnaire qui quitte son poste pour aller en recyclage ou en formation sans avoir préalablement bénéficier d’un arrêté de mise en congé pour formation est difficile considéré en position d’abandon de poste. »
D’ailleurs, « l’arrêté de mise en congé pour formation constituera la pièce maîtresse pour le reclassement à la hiérarchie supérieure », indique la circulaire.
Et le document qui précise « qu’en attendant, la mise en application de ces nouvelles mesures, le ministre « … invite à surseoir à la transmission de toutes demandes de recyclage ou de formation de fonctionnaires dans les institutions d’enseignement supérieur et professionnel. »
Les instructions sont données. Reste à soir comment ça va se passer dans la pratique.
