Du 29 au 31 mars 2022, des régulateurs venus de l’Afrique de l’Ouest se sont réunis à Conakry autour des questions liées au développement des télécommunications dans la sous région. Les participants ont abordé au cours de cette rencontre des questions liées au développement technologique et économique, à la sécurité mais surtout du roaming.
A cette occasion, le Directeur général de l’Autorité de régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), Sékou Oumar Barry, a rappelé que l’Assemblée Générale de l’ARTAO tenue à Conakry “a permis d’avoir beaucoup de résolutions pour voir une autre direction de la régulation dans la sous région. Je suis très heureux que les pays ouest-africains accordent leur confiance en la Guinée en nous faisant honneur d’organiser cette Assemblée Générale. Cela nous a permis d’échanger des expériences (…) pour mettre la régulation à un autre niveau”.
A l’en croire, “l’un des sujets discutés et qui me tient à cœur, c’est par rapport au roaming dans la sous région. Nous allons faire une priorité. C’est très important pour le consommateur. Nous avons aussi l’harmonisation de certaines procédures et aussi de certains procédés de régulation qu’on va essayer de mettre en place dans la sous région”.
CheikH Abdallahi BAY est le conseiller du président de l’Autorité de Régulation de la Mauritanie. Selon lui, “les travaux de la 19e Assemblée Générale des régulateurs ouest-africains -tenue du 29 au 31 mars 2022-“ a permis “d’évoquer des sujets d’actualité pour l’Association de l’organistaion des régulateurs. Il est évident aujourd’hui que le développement des télécommunications et celui socioéconomique sont liés. A cela, s’ajoutent naturellement les enjeux sécuritaires dans lesquels les télécommunications jouent un rôle très important”.
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“Sans le développement des télécommunications, il n’y a aujourd’hui quasiment point de développement économique tout court. Il est acté que l’évolution de l’accès à la téléphonie et aux services data génère une augmentation de la croissance, donc, le recul de la pauvreté. Tout cela pour dire l’importance du secteur des communications électroniques et son développement”, a-t-il affirmé.
Cependant, a-t-il noté, “ce développement n’est possible qu’avec une régulation éfficace et à jour. C’est dans ce cadre que vient l’intérêt de nos échanges périodiques au sein de l’organisation des régulateurs ouest-africains. Nous échangeons sur les sujets d’actualité, sur les problèmes quotidiens de la régulation, et un partage d’expériences extrêmement bénéfiques entre des économies comparables.”
Pour sa part, Daniel KAITIBI, de la NATCOM de la Sierra Léone, et deuxième vice-président de l’ARTAO a dit que la réunion de Conakry a permis d’avoir “des résolutions importantes concernant par exemple l’itinérance au sein des pays membres. Nous espérons que les différentes autorités des pays vont prendre des décisions pour rendre opérationnel le plan d’actions issu de cette rencontre”.
Par ailleurs, Issiaka Alhabibou, chef services réglementation à l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes (AMRTP), a déclaré que la “19e réunion organisée par la Guinée a été une réussite […] parce qu’il y a longtemps, il y avait des sujets qui devaient être abordés à l’Assemblée des régulateurs ouest-africains qui ont été abordés à cette Assemblée Générale. Vu l’importance des sujets débattus, nous avons adopté beaucoup de résolutions tendant à une refondation même de la structure qui va nous permettre d’avoir une organisation mieux outillée pour aborder les véritables questions sur l’économie numérique en Afrique de l’Ouest”.
