La fête internationale du travail a été célébrée ce lundi 1er mai dans une ambiance festive au stade 28 septembre sous la présidence du Premier ministre, Dr Bernard Goumou.
S’exprimant au nom des travailleurs de Guinée, le coordinateur du mouvement syndical et également secrétaire général de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), Amadou Diallo a rappelé
que cette fête intervient dans un contexte socioéconomique caractérisé par de nombreux défis parmi lesquels, il a relevé le non respect par le gouvernement et les employeurs les accords tripartites signés avec le mouvement syndical guinéen.
A cet effet, le camarade Amadou Diallo a dénoncé la marginalisation des travailleurs et de leurs organisations dans la formulation des politiques publiques. Il a également regretté le chômage massif des jeunes diplômés qui manquent de débouchés sûrs et attractifs.
D’après Amadou Diallo, il y a eu la mise à la retraite des milliers de fonctionnaires sans aucun préalable et à cela, s’ajoutent la rétention des informations relatives aux indices de l’emploi, les bas salaires qui ne répondent plus au coups de la vie devenant chaque année insupportable pour les travailleurs et travailleuses, la faiblesse des pensions de retraite pour toutes les catégories d’anciens travailleurs, l’insécurité tant urbaine que sur les axes routiers interurbains, la non régularisation de la situation des contractuels de l’éducation et de la santé (…).
Pour terminer, le syndicaliste Amadou Diallo a insisté que toutes ces questions sont sources de tensions sociales si elles ne sont pas gérées de manière concertée (…).