À quelques jour de la fête de Tabasky, les conditions économiques restent difficiles pour les populations comme à l’accoutumé.
À cet effet, cette année, l’atmosphère demeure morose par rapport aux années précédentes. Avec la flambée du prix des bétails, les fidèles musulmans s’associent au nombre de 5 voire 7 afin de trouver un bovin, à Kerouwane.
Déjà au marché de bétail, le prix malgré la pléthore des bœufs, oscille entre 5 à 6 millions de francs guinéens pour un taureau, 3 à 4 millions pour une vache. Le prix d’un bélier évolue entre 800 à 1 million de franc guinéens contre 500 mille pour une tête de chèvres
Selon Mory Diakité, vendeur, le prix des bétails, a baisé cette année par rapport à l’année précédente. « Soit 2.500.000 GNF pour les taureaux âgés de 2 ans, avec ça, j’ai eu beaucoup de commande. En ce qui concerne le prix des taureaux, il varie entre 6 millions et 6 millions 500 mille francs guinéens. Les clients affluent pour les acheter », dira-t-il.
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Ismaïl Sylla, un client, quant à lui, trouve exorbitant le prix d’un taureau malgré la pléthore du bœuf dans le marché. Il accuse les démarcheurs d’être la cause de la hausse.
Docteur Siba Doualamou, directeur adjoint chargé du service vétérinaire apprécie l’état de santé des bovins trouvés sur place.
Le sacrifice devra s’effectuer après la grande prière par les communautés musulmanes.
La tradition veut en effet que les familles musulmanes sacrifient un mouton pour ceux qui en ont les moyens. D’autres bêtes comme le bœuf peuvent également être consommées lors de cette fête. Or, cette année est marquée par un déficit économique accru. Cependant, les musulmans devraient tout de même majoritairement consommer des bovins le 21 août prochain, si cette date se confirme comme étant le jour de la fête.