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Fatale St valentin pour F. Diaraye Barry : la version de l’administratrice générale de l’hôpital Donka

Les services des urgences de hôpital Donka ne pouvaient pas sauver dame Fatoumata Diaraye Barry, tombée du quatrième niveau d’un bâtiment à étage dans la soirée de la Saint Valentin. En tout cas, selon l’administratrice générale dudit hôpital, ses collègues dont l’adjoint du service d’urgence, le médecin qui ont pris la patiente en charge, auraient tout, même si cette dernière n’a malheureusement pas survécu.

Dans un entretien accordé à Guineenews, Dr Carine ROUSSEAU revient sur les péripéties des événements, garantissant que «tout a été fait au niveau du service d’urgence », qui regorge «une salle de déchoquage, les chariots d’urgence, de l’oxygénation avec du matériel de réanimation selon les normes internationales… », rappelle notre interlocutrice.

 Revenant aux circonstances, «on a été mis au courant de cette patiente de 25 ans qui est arrivée hier soir au service des urgences de l’hôpital national Donka », confirme-t-elle. Et d’expliquer que «quand elle est arrivée, elle était en arrêt cardio-respiratoire ». Mais que «l’équipe des urgences a procédé immédiatement à son transfert au niveau de la salle pour le déchoquage. L’équipe s’est mobilisée pendant une trentaine de minutes pour essayer de la réanimer. Malheureusement le décès a été confirmé à 21 h 26, après 30 minutes de réanimation».

Plus loin, Dr ROUSSEAU insiste: «au moment où elle est arrivée à l’hôpital, elle était déjà dans l’arrêt cardiaque ». Même si, rassure-t-elle, «malgré tout, nos employés, les médecins, les infirmières, se sont attelés à la réanimer. C’est ce qu’on doit faire en milieu médical… ».

Cependant, informe-t-elle, si «tous les soins ont été faits correctement», ce n’est pas sûr que ce soit le cas entre le lieu de l’accident et l’hôpital. En tout cas, relève l’administratrice générale de Donka, «il y a la prise en charge pré-hospitalière ». Sans dire que c’est le maillon faible de l’arsenal hospitalier guinéen, Dr Rousseau concède qu’à ce niveau, «il y a des améliorations à apporter dans le système de santé guinéen ». Et d’expliquer que «quand survient un accident, que des ambulances médicalisés soient mobilisés avec du personnel entraîné pour assurer déjà les soins au lieu de l’accident parce que cette période est cruciale par rapport au pronostic vital».

Tout ce que dame Fatoumata Diaraye Barry, n’aurait pas eu, avant d’arriver à l’hôpital Donka où l’espoir est permis avec les nouvelles installations et la nouvelle équipe de gestion.

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