L’insécurité et l’incendie ont repris de plus belle à Faranah. La semaine qui s’achève, le centre-ville de Faranah a enregistré non seulement plusieurs cas d’incendies de cases et ateliers de menuiseries, mais aussi un cas de crime qui a écoeuré des citoyens de la ville, a-t-on constaté sur place.
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Après l’incendie de la plus grande menuiserie de la ville, un homme a été poignardé à plusieurs endroits de son corps dans la nuit du jeudi au vendredi, 05 février aux environs de 0 heure dans sa chambre à coucher. Une semaine après, le bâtiment de la même victime a été la cible d’un incendie par un inconnu, dans la nuit du jeudi au vendredi 11 février 2022. Dans cet incendie, seule une moto a été sauvée. L’auteur de ces deux faits n’est pour le moment pas connu. La famille est non seulement exposée à la belle étoile mais aussi plongée dans une détresse qui ne dit pas son nom. Une situation qui attire l’attention et inquiète plus d’un dans la ville. La peur s’installe déjà chez les citoyens de la ville.
Rencontrée dans sa situation de détresse, la victime, Ousmane Traoré, Alias Sounna, mécanicien de profession, revient sur son calvaire : « Depuis que j’ai été poignardé, je passe la nuit chez mon grand frère. Ce jeudi, je suis resté couché, j’ai été réveillé par mon grand m’annonçant que le feu avait pris ma maison. Mais je ne peux expliquer comment le feu a pris ma maison. Je ne sais pas qui a mis ce feu. J’ai tout perdu sauf ma moto qui a été sauvée par un voisin qui s’est sacrifié. Les valises, les habits, les lits, bref tout le contenu de la maison est allé en cendre. C’est tout ce que je sais dans cet incendie. À mon avis, il n’y a pas d’antécédents entre quelqu’un et moi. Je me suis quand même beaucoup impliqué dans le congrès électif du syndicat de transport à Faranah ces derniers moments », a-t-il expliqué.
Renforcer la présence des agents des forces de défense et de sécurité sur le terrain, est un moyen sûr de lutte contre les actes d’incivilités et de dégradation, nous confie un citoyen.