Dans le cadre de la campagne d’inspection et de contrôle des produits de toute nature dans les marchés, les agents de l’office national de contrôle de qualité ont saisi une quantité de produits impropres à la consommation, évalués à deux tonnes catégorisées en produits alimentaires, pharmaceutiques avant l’interdiction et cosmétiques. Ces produits ont été incinérés ce mercredi, 7 décembre 2022 en présence des forces de défense et de sécurité, des autorités judiciaires, préfectorales et communales.
À cela, s’ajoutent 152 kilogrammes et 230 boules de chanvre indien. Une opération qui s’inscrit dans le cadre de la protection de la santé des consommateurs et pour marquer les esprits dans la lutte contre les produits périmés à Faranah.
Dans la déclaration finale d’incinération, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Faranah, Sidiki Kanté, précise : « le tribunal de première de Faranah a reçu un soit transmis de monsieur le préfet de Faranah d’un procès verbal de saisie opérée par le service de contrôle de qualité aux fins d’incinération. C’est une procédure qui a été engagée conformément à la loi qui ne pouvait pas l’être, sans que cette procédure judiciaire ne soit conclue. Et c’est ce qui fut fait. Et en joignant à ça, le tribunal de première instance de Faranah avait aussi en son sein des produits saisis de drogue et autres. C’est ce qui justifie justement la présence de monsieur le chef de greffe du tribunal ici avec tous les produits qui ont été saisis conformément à la loi. Et aussi objet de décisions de justice. C’est pourquoi, nous avons regroupé le tout pour faire une seule opération pour l’incinération de tous les produits concernés et, au niveau du tribunal et, au niveau du contrôle de qualité ses services qui ont procédé à ces saisies des produits périmés que vous voyez maintenant. Donc, c’est une opération judiciaire suite aux réquisitions de monsieur le procureur de la république et conformément aux dispositions de l’article 831 alénéa 2 du code pénal », a-t-il indiqué.
Pour finir M. le procureur a mentionné que « cela veut dire que toutes les dispositions idoines ont été prises dans le cadre de la légalisation de cette opération. Au vu de ça, je pense que derrière, tous ceux qui iront dans ce sens là pour mettre aux marchés les produits périmés s’arrêteront là, puisque désormais, s’ils sont identifiés non seulement les produits mais encore les auteurs de ces infractions seront arrêtés et conformément à la loi punis conséquemment ».