« Le jeudi dernier, on nous a adressé une déclaration de guerre. Si nous nous asseyons pour les regarder, c’est la malédiction qui va nous suivre. Qui que tu sois, informes tes proches et mobilisez-vous tous dans les secteurs, dans les quartiers pour leur prouver que nous ne sommes pas en brousse. Le jeudi, c’est la dernière marche. Si Dieu le veut, il n’y aura plus d’autre marche après cette marche… Aujourd’hui, notre combat a atteint un autre niveau… Il ne s’agira plus de paroles, ce sont des actes que nous devons poser. Ils ont l’armée, mais nous allons leur montrer que nous avons le monde avec nous. Plus de recul, plus de peur, plus d’hésitation »
En prélude à sa marche pacifique annoncée pour le jeudi 26 décembre prochain, une délégation du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) a fait le tour des sièges de quelques formations politiques affiliées. Ce samedi 21 décembre à Conakry, l’UFR de l’ex-Premier ministre Sidya Touré, à l’instar d’autres partis, a reçu la visite de ladite délégation. Objectif, sensibiliser les militants et sympathisants de ces formations politiques afin de conférer à la marche du 26 décembre tout son éclat.
« Nous tenons de vive voix à vous remercier et à vous féliciter pour le travail abattu depuis le 3 avril jusqu’à date. Grâce à l’engagement et à l’accompagnement de l’Union des Forces Républicaines, le FNDC est parvenu à anéantir l’évolution de l’ennemi », a déclaré d’entrée de jeu Sékou Koundouno, porte-parole de la délégation sous les ovations de l’assemblée.
Parlant du projet de nouvelle Constitution annoncé par le président Alpha Condé, M. Koundouno a qualifié ladite annonce de ‘’déclaration de guerre’’. « Comme vous le savez, le jeudi dernier, on nous a adressé une déclaration de guerre. Si nous nous asseyons pour les regarder, c’est la malédiction qui va nous suivre. Qui que tu sois, informe tes proches et mobilisez-vous tous dans les secteurs, dans les quartiers pour leur prouver que nous ne sommes pas en brousse. Le jeudi, c’est la dernière marche. Si Dieu le veut, il n’y aura plus d’autre marche après cette marche », a-t-il lancé.
Et de poursuivre : « le président Sidya a dit un jour que cette affaire est une question de vie ou de mort… Comme ils ne veulent pas travailler, nous allons les aider à ne pas travailler. A partir d’aujourd’hui jusqu’au jour-J, que chacun se tienne débout pour démontrer que ça ne marchera pas, « Amoulanfé. »
Cependant, Sékou Koundouno a fait savoir que l’heure n’est plus aux discours, mais aux actions concrètes. « Nous sommes ici pour remercier le président Sidya et son parti pour vous remercier et vous féliciter pour votre mobilisation depuis le 3 avril jusqu’à maintenant. Mais aujourd’hui, notre combat a atteint un autre niveau. C’est pourquoi nous sommes là. Il ne s’agira plus de paroles, ce sont des actes que nous devons poser. Ils ont l’armée, mais nous allons leur montrer que nous avons le monde avec nous. Plus de recul, plus de peur, plus d’hésitation », a conclu le responsable du FNDC.