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Face à la crise politique, Koureissy Condé, de l’ARENA, propose la mise en place d’un comité adhoc civilo-militaire

Le Conseil National de la Transition (CNT) a tenu ce lundi 15 mai, une plénière sur le lancement officiel du « débat d’orientation constitutionnel.» A cet effet, Dr Sékou Koureissy Condé, spécialiste dans la prévention des conflits, a réagi suite à ce lancement chez nos confrères de Fim Fm. Selon lui, cette transition est une source « d’inquiétude ».Lisez un extrait de son intervention :

 « Une transition c’est au tour du concept du dialogue rien d’autre.  Et lorsqu’on n’est pas tous d’accord sur l’intérêt du dialogue, on ne s’en sort pas. Il faudrait que la classe politique, la société civile et le Gouvernement de la transition, considèrent que la transition est l’élément clé pour asseoir la base d’un Gouvernement fructueux. Et pour le moment, j’ai malheureusement l’impression que cette volonté de dialogue n’est pas observer du côté de l’exécutif. Il faut une volonté réelle face au gouvernement. 

Le FNDC, l’ANAD en un mot la classe politique ne sont que des citoyens.  Donc la véritable responsabilité historique et politique, revient au gouvernement et au chef de l’Etat, c’est de ça il s’agit. On peut détruire par hasard, mais on ne peut jamais construire par hasard. Il faut une véritable volonté derrière. Du point de vue de la société politique, le Gouvernement est l’une des composantes de la transition. Son rôle est déterminant. C’est le gouvernement qui a le conducteur de la politique du dialogue.

 Ce n’est ni la concertation, ni les sages. Nous sommes tous de bonne volonté. Nous sommes tous à la disposition de l’Etat pour arriver à un dialogue sain et consensuel.  C’est pourquoi je dis que les Guinéens ont résolu un certain point de ce dialogue. Les 24 mois sont validés. La mise en place des institutions de la transition est également réglée. Mais le véritable problème est politique et humanitaire. C’est-à-dire les questions de traitement de l’adversité, de la différence, c’est cette partie qu’il va falloir régler rapidement et paisiblement ».

 La solution pour une sortie de crise…

 L’espoir est encore permis. La reprise du dialogue n’est pas exclue. Aux acteurs sociopolitiques, Koureissy Condé propose : « la mise en place d’un comité adhoc  civilo-militaire, coordonner par le gouvernement et les acteurs politiques, pour dire voilà ce que nous avons comme acquis et voilà ce qu’il faut faire. Telles que la situation politique des détenus et de ceux qui sont en exil. C’est tout. »

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