Ce travail des enfants est une pratique très répandue aujourd’hui dans les plantations familiales de palmier à huile à huile et d’hévéa, dans la préfecture de Yomou, particulièrement dans les zones de Bignamou et de Diécké, deux localités qui sont par excellences des zones d’hévéaculture et palmier-culture.
Interrogés, certains parents affirment que les enfants sont mis à contribution dans leurs plantations que seulement pendant les vacances. Si certains enfants aident leurs parents dans des plantations de la Soguipah, d’autres se travaillent chez des planteurs privés contre de l’argent afin de pouvoir aider leurs parents à faire face à l’achat de leurs fournitures scolaires à la rentrée des classes.
Contrairement à cette version des parents, certains enfants qu’on a rencontrés affirment qu’ils sont contraints de travailler dans les plantations.
De son côté, la présidente des femmes de Diécké et par ailleurs, la représentante locale du ministère de l’Action Sociale et de la promotion de l’enfance, Marie-Louise Camara, constate que ce phénomène d’exploitation des enfants dans des plantations est beaucoup accentué dans la zone couverte par la Soguipah.
A l’en croire, sa structure est toujours debout pour lutter contre ce fléau à travers des messages de sensibilisation dans les radios de proximité. C’est qui a permis, soutient-elle, de baisser ces temps-ci le taux d’exploitation des enfants dans des plantations.