D’après des sources anonymes, les négociations qui se déroulent actuellement à la BCRG (Banque Centrale de la République de Guinée) autour des différents points de revendications contenus dans le préavis de grève de la Fédération Syndicale Autonome des Banques Assurances et Microfinances (FESABAG) portant sur les mesures d’accompagnement suite à l’augmentation du prix du carburant en Guinée, sont au point mort.
Selon les mêmes sources, il y a de fortes chances que les parties en négociations ne trouvent aucun accord avant l’échéance du préavis de grève. C’est-à-dire, la semaine prochaine. Si cela se confirmait, cette situation plongerait sans doute, le pays dans une nouvelle crise.
Il faut par ailleurs rappeler que les enseignants du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) sont en grève depuis le 3 octobre. Ils ont été rejoints par la FSPE (Fédération Syndicale des Professionnels de l’Eduction). Les forces sociales aussi menacent d’entreprendre une série de manifestations pacifiques dans tout le pays pour exiger la reprise des cours dans les écoles. Ce n’est pas fini, car l’opposition aussi projette une marche pacifique sur l’autoroute le mardi 23 octobre.
Si en plus de toutes ces crises qui minent le pays, les banques, Assurances et Microfinances (FESABAG) rentrent dans la danse, imaginez le reste…