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Environnement : bientôt un statut juridique pour le parc Diwassi de Kankan  

La ministre de l’Environnement et du Développement durable Louopou Lamah, a présidé à Kankan ce lundi 7 février un atelier de validation des travaux de gestion du parc DIWASI qui s’étend sur 104 000 hectares dans la vaste réserve naturelle du Foloningbè (537.000 hectares). Une zone qui longe Sabadou Baranama et de Boula, deux sous-préfectures relevant de la préfecture de Kankan.

C’est la salle de conférence du gouvernorat qui a servi de cadre à cette rencontre qui a connu la présence de près d’une centaine de personnes notamment les représentants des populations impactées, les autorités administratives, militaires et des services spéciaux en charge de la protection de l’environnement.

Dans son discours de circonstance la ministre Louopou Lamah a tout d’abord souligné que : « le projet du Parc DIWASI, est le fruit d’un partenariat souhaité par l’Etat avec pour vocation d’offrir son espace en écotourisme dont les retombées seront inestimables pour les communautés riveraines. A l’issue de cet atelier de validation des travaux de gestion du Parc DIWASI de Kankan, notre pays, la Guinée se dotera désormais d’une aire supplémentaire où la flore et la faune présentes seront précieusement protégées et conservées. Une chose, qui augmentera sa contribution à la sauvegarde de notre planète dans un contexte mondial de dérèglement climatique. »

Poursuivant, elle précise : « la prochaine étape consistera à adopter un arrêté d’approbation afin de doter le parc DIWASSI d’un statut juridique qui lui faisait défaut jusque-là. Cette reconnaissance permettra aux gestionnaires du parc en collaboration avec l’Etat guinéen de solliciter auprès des partenaires techniques et financiers les assistances nécessaires pour son fonctionnement. »

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Une nouvelle qui a ravi à plus d’un titre la famille Clapasson qui se bat depuis les années 2004 pour la valorisation et la protection de cette zone intégralement interdite à toute exploitation puisque classée aire protégée depuis l’administration coloniale jusqu’à nos jours.  « C’est un début de pérennisation pour nous. Cela veut dire qu’il y aura désormais une reconnaissance nationale et internationale qui permet d’aller au-devant des instances du monde entier pour demander des soutiens. Parce que protéger la faune et la flore, ce n’est pas l’affaire d’une famille, c’est l’affaire de tout le monde », a-t-elle déclaré.

Consciente de la réticence qui anime certains membres au sein des communautés riveraines qui crient à la spoliation de leur terre, la ministre Louopou Lamah les a plutôt invités à « s’impliquer pleinement dans les discussions pour un dialogue franc afin de conserver les ressources de cette réserve naturelle. »

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