Le délai d’exécution des travaux de construction de la nouvelle université de Kankan lancés le 23 novembre dernier par le président Alpha Condé, est fixé à 24 mois, apprend-on. C’est l’entreprise chinoise TBEA Group qui est chargée de le réaliser dans le cadre de l’accord global entre la Guinée et la République Populaire de Chine.
Même si aucun chiffre n’a été avancé en termes de coût de réalisation de ces infrastructures, le président Condé dans son adresse a donnée certaines spécifications au sujet de ce nouveau complexe universitaire. « Il y aura 16 facultés qui pourront accueillir 20 mille étudiants et 6 bâtiments-dortoir pour 15.000 étudiants. Un terrain de football de 6 000 places assises et une piscine de natation seront aussi réalisés », a indiqué le chef de l’Etat.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Abdoulaye Yéro Baldé, s’est réjoui du début de ce chantier qui s’inscrit dans le cadre du vaste programme d’extension et de modernisation des IES (Institutions d’Enseignement Supérieur) du pays. Pour cette nouvelle université de Kankan, outre les facultés, les dortoirs, le terrain de football et la piscine de natation, il y aurait, selon le ministre, un technopôle avec des incubateurs d’entreprises.
Rappelons que le nouveau complexe universitaire de Kankan, sera bâti sur une superficie de 225 hectares dans le district de Fadou, un district de la Sous-préfecture de Gbérédou Baranama, situé à environ 9Km du centre-ville. Ce chantier s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation et d’extension des 4 plus grandes universités du pays : Sonfonia (Conakry), Labé, Kankan et N’Zérékoré, apprend-on.
Faut-il préciser enfin que pour cette année universitaire, la vieille université de Kankan (Julius NYRERE) dont l’extension est en vue, a accueillie près de 10 000 étudiants 9 940 pour 47 salles de classes dont 5 amphis utilisables. Ce qui serait à l’origine de la pléthore des étudiants dans les salles de classes et amphithéâtres.
Avec le lancement des travaux de construction de la nouvelle université dans le district de Fadou, c’est sans doute un espoir qui nait chez les enseignants et chercheurs en poste à l’université Julius NYERERE. Pourvu que ledit chantier ne ressemble pas à d’autres éléphants blancs qui se sont juste limités à la pose de leurs premières pierres, a mis en garde un enseignant qui a requis l’anonymat.