Pour ce qui est de leurs revendications, les enseignants contractuels demandent « la prise en compte des enseignants contractuels de Conakry, des six (6) sous-préfectures de Siguiri, de Dalaba, de Teliméle, Mamou, Labé non enrôlés et les membres du bureau des contractuels de N’zerekoré ». Également, « le paiement immédiat des quatre mois de salaire arriéré (octobre, novembre décembre 2022 et janvier 2023) à tous les contractuels ».
Ils demandent aussi, « la cessation des intimidations et les interpellations les membres de la coordination », « la mise en place d’une commission mixte composée du MATD, du MEPUA, du SYNDICAT et de la COORDINATION pour assainir la liste des enseignants contractuels dans celle des dix mille cinq cent quatre-vingt-sept (10587) » et « l’engagement de tous les enseignants contractuels à la fonction publique ».
Parmi les motifs invoqués par la coordination des enseignants contractuels de Guinée, le document énumére, entre autres « le non respect répétitif des engagements du gouvernement et le manque de dialogue entre la coordination des enseignants contractuels de Guinée (CNECG), le MATD et MEPUA en charge du dossier des enseignants contractuels ».
Le seul souci, avec ce document, c’est qu’il est truffé de fautes. Ce qui ne doit pas être très motivant pour les décideurs. Sauf que chez ces derniers aussi, ça ne vole pas toujours haut. En témoignent certains documents signés des responsables de la haute administration.