Le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est en colère. Interrogé ce matin par les confrères d’Espace FM, c’est un Aboubacar Soumah très remonté qui est intervenu pour parler de la grève et des négociations qui piétinent.
«…Le 5 mars dernier, nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement. Ce protocole portait sur les salaires des enseignants. Les négociations devraient reprendre du 2 au 25 mai. Nous avons attendu, mais jusqu’ici il n’y a rien. Le gouvernement, au lieu de venir à la table des négociations, traine les pieds ou fait semblant de négocier. D’ailleurs, ils n‘ont pris en compte que deux préalables. Pire, aucune proposition ne nous est faite. D’où les raisons de la grève »
A propos du dernier recensement piloté par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Soumah se dit surpris de cet autre recensement qui vient s’ajouter aux premiers. « Je ne comprends pas ce recensement fallacieux. Pourquoi multiplier des recensements au niveau de l’Education ? On vient de faire un recensement biométrique de tous les fonctionnaires d’état. Pourquoi revenir faire clandestinement une autre vérification ? Tous les 11.148 dont on parle sont tous en situation de classe. Ils sont tous là. Présents. Ce n’est pas fiable »
Le Secrétaire général du SLECG informe que les négociations trainent parce que le gouvernement, selon lui, n’a pas la volonté.