Le bras de fer entre manifestants et forces de sécurité a causé des dégâts matériels importants. Quatre véhicules et une dizaine de motos ont été endommagés. C’était ce mercredi soir aux environs de 17heures.
Arrivés à la Bourse du Travail de Labé où la scène a eu lieu, nous avons interrogé, Alhassane Diallo, un des responsable des Forces Sociales qui donne sa version des faits : « nous sommes déçus. C’est inexplicable ce qui vient de se passer. Les forces de sécurité qui devraient sécuriser les populations ont été à la base des casses. Ils sont entrés dans l’enceinte de l’école d’Hoggo M’bouro nous trouver en assemblée générale de l’inter-centrale syndicale. Dès qu’ils sont entrés, ils ont lancé les gaz lacrymogène. On s’est retranché dans nos bureaux, mais ils ont continué jusqu’à l’intérieur des bureaux pour nous arroser de gaz. Après ils ont pris les véhicules un à un pour casser les vitres démolir les portières et casser les pare-brises. Après les véhicules, ils se sont attaqués aux motos. Ils ont même emporté avec eux les motos neuves. Ils ont brutalisé. Regardez mes mains ! Je suis blessé… »
À lire aussi
À la question de savoir comment ils se sont sauvés, Alhassane Diallo répond : «c’est par la grâce de Dieu que j’ai pu échapper. Parce qu’ils nous visaient ! Nos camarades syndicalistes qui étaient présents ont sauté par dessus le mur pour regagner la cour d’à côté pour fuir après.»
La manifestation a pris une tournure dans la soirée de ce mercredi 25 juillet avec une vingtaine d’hommes en tenue. Ils ont embarqué des motos dans le camion de la CMIS. Aucun membre des forces sociales n’était présent et on a constaté les traces dégâts.
Malgré ce qu’ils ont subi, les responsables des forces sociales ont promis défier la décision du Secrétaire général de la mairie. Pour l’instant aucune autorité de la ville de Labé ne s’est exprimée sur cet évènement.