Dans la commune urbaine de N’zérékoré, tout au long des berges du fleuve Tilé qui arrose une bonne partie de la ville, on retrouve des hangars servant à l’élevage des porcs.
De nos jours, l’élevage porcin est devenu une activité qui connait depuis quelques temps un essor particulier en raison de l’attrait qu’il ne cesse d’exercer sur la couche juvénile de N’zérékoré.
Moïse Sagno, un de ces nombreux jeunes diplômés de la ville fasciné par ce secteur depuis la fin de ses études universitaires. Il réside dans le quartier Nakouyapala, dans la commune urbaine et a décidé d’embrasser l’élevage de porcs. Ayant débuté cette aventure avec seulement deux porcs. Aujourd’hui, après 3 ans d’activités, il se retrouve avec 63 têtes de porc qui sont repartis entre 10 hangars.
« A chaque trois mois, je revends entre 8 à 17 porcs. Le prix de vente par tête varie entre 450 mille et 1 million trois cents mille, selon la grosseur du porc. Ce qui me permet d’employer cinq jeunes qui s’occupent des 10 hangars et je paie 200 mille francs par mois », nous a-t-il confiés avec un air de fierté.
C’est pourquoi Moïse Sagno lance un appel à tous les autres jeunes de N’zérékoré et la région forestière de s’inspirer de son modèle pour pouvoir s’auto-suffire financièrement et créer des opportunités d’emplois pour lutter contre le chômage.