Après avoir annoncé la fixation de la date des élections législatives au 16 février 2020, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) devait organiser une conférence de presse le lundi 11 novembre 2019.
Cette conférence devait permettre au président de l’organe de gestion des élections en Guinée, Me Salifou Kébé, d’expliquer à la presse le niveau d’évolution des préparatifs et rassurer de la tenue des élections à la date fixée. Car, par le passé, la CENI, avait fixé le scrutin au 28 décembre 2019, mais sans les 7 commissaires issus de l’opposition.
Et finalement, comme tout le monde s’y attendait, cette date a été reportée, puisque techniquement non tenable. C’est le représentant de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Tieman Coulibaly, qui avait annoncé ce report.
Le président de la CENI n’a pas pu tenir la conférence de presse le 11 novembre. Des sources proches de l’institution justifient ce report par le fait que Me Kébé ne se sentait pas bien. Alors que toute la presse s’attendait à une conférence ce mercredi 13 novembrecomme cela a été annoncé, nous venons d’apprendre que celle-ci a finalement été annulée.
Cette annulation est justifiée par le fait que la réunion du comité inter partis (CIP) doit se tenir ce 13 novembredans un réceptif hôtelier de Conakry.
Le 11 novembre, le président Alpha Condé a convoqué le corps électoral pour le 16 février 2020. Ce qui confirme la date fixée, cette fois-ci à l’unanimité des commissaires, par la CENI. Mais les partis politiques de l’opposition ne sont pas d’accord avec cette convocation du corps électoral, car selon eux, il y a beaucoup de choses à régler.