Braves commissaires de la commission nationale électorale, eux qui étaient préposés dans des bureaux de vote à haut risque. On parle des attaques avec des armes lourdes, plus de 700 de ces bureaux annulés ou qui n’ont pas pu voter. Les Maliens sont allés à l’élection avec la peur au ventre, mais ils y sont allés. Difficile de faire mieux dans un contexte qui est le leur. Maintenant, il ne s’agit plus de savoir que les bureaux de vote attaqués étaient de quelle et de quelle obédience.
Aux premiers 700 bureaux invalidés sur 23000, viennent de s’ajouter, on ne sait combien d’autres, dans cette autre attaque contre les forces de sécurisation des élections qui convoyaient des résultats d’autres fiefs. Peut-on continuer à affirmer que « cela n’est pas à remettre en cause l’ensemble du vote ? » Combien d’électeurs seront concernés par l’annulation ? Quels sont les candidats pénalisés par cette imprévision prévisible ? On attend le pourcentage de participation et d’invalidation.
Dans une telle circonstance, à défaut de l’annulation de cette présidentielle, une exclusion pour un gouvernement d’union nationale n’est pas de mise pour recoudre les déchirures. Aucun élu ne pourrait se prévaloir dans ce chaos.