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Éducation : quand la bourse de M’Mahawa Sidibé crée des polémiques (Buzz)

Lors de la célébration de la première édition de la journée des élites de l’école guinéenne tenue hier samedi 12 août 2023, M’Mahawa Sidibé, bachelière âgée de 22 ans vivant avec un handicap a bénéficié d’une bourse d’études pour le Canada offert par l’Etat guinéen. Cette bourse de M’Mahawa Sidibé est différemment perçue chez certains internautes.
Réné Maomou estime que « c’est en Guinée, la médiocrité est saluée. Comment peut-on envoyer une personne qui n’est même pas parmi les 2 800 premiers du pays au Canada et envoyer les premiers au Maroc pour qu’ils viennent tirer le diable par la queue comme nous autres.
Nous sommes à notre 12eme mois sans bourse d’entretien. Ils n’ont jamais pensé à notre survie du côté du Maroc. Mais s’il s’agit de faire du populisme ils sont très fortd là-bas quelle honte pour ce gouvernement.. »Pour Bella Bah « M’Mahawa SIDIBÉ béneficie d’une Bourse au Canada. Nos premiers de la république vont galérer au Maroc .La bêtise de la refondation » un poste soutenu par l’avocat Me pépé Lamah qui a rajouté « c’est même méchant ».

Par contre, Mamadou Barry pense que cette bourse est une exception « N’oubliez surtout pas que cette fille est une handicapée. Elle est certes humaine mais son handicap peut justifier cette faveur pour elle. Ceux qui ont bénéficié les bourses pour le Maroc, le savaient déjà et c’est ça la règle. C’est le cas de Mawa qui est l’exception. Personne d’entre nous ne peut se souhaiter c’est qu’a vecu cette fille. Donc si les autorités actuelles ont trouvé nécessaire de lui faciliter le reste de ses études, tant mieux.
Je pense que si on avait demandé à M’Mahawa de choisir entre : avoir un physique mal formé pour aller étudier au Canada et être physiquement bien portant pour rester en Guinée, le choix aurait vite fait. Ne soyons pas jaloux de cette faveur pendant qu’on ne souhaite avoir un physique comme elle.»

Sall Idiatou Bella a dit qu’elle ne « voit pas le mal dans ça où le Maroc forme bien aussi. Nous pouvons demander à ce que la situation (conditions de vie) des lauréats soit revu OK mais pour le Canada, nous savons très bien que les études coûtent cher ainsi que la vie et le département ne pourra pas se le permettre. La France, c’est possible parce qu’il y a des universités publiques. En ce qui concerne M’Mahawa, elle l’a bien mérité. Beaucoup aurait choisi d’abandonner que de supporter le regard des enfants en milieu. »

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