«Le contentieux électoral de la commune de Matoto sera mis en délibéré le 13 février 2018 à 13 heures», l’information a été donnée ce lundi 11 février par le Vice-président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), le Dr Fodé Oussou Fofana joint au téléphone par Guineenews.
D’après le président du groupe parlementaire les libéraux démocratiques, Dr. Oussou Fofana, avant la fin du dossier, la commune de Matoto n’a aucun maire et personne ne peut prétendre installer Mamadouba Toss Camara comme le maire de ladite commune.
A en croire le président par intérim de l’UFDG, la justice guinéenne est devant une dure épreuve. «C’est de rentrer dans l’histoire par la grande porte ou d’être une justice inféodée à la solde de ’’Fama’’ (Alpha Condé, président de la République, NDLR)», a-t-il dit.
Dans la même logique, Dr. Oussou Fofana a indiqué que toutes les conditions sont réunies pour que la justice invalide ce hold-up électoral. «Dans le fond tout comme sur la forme, la justice peut invalider cette élection. Il y a eu tellement de dérapage, d’incohérence et de manquement que le plus mauvais juge au monde ne peut valider cette élection», a-t-il dénoncé.
Et de poursuivre : «nous pensons que pour une fois, la justice guinéenne va dire le droit. Il s’agit d’invalider cette élection et reconnaitre notre candidat Kalémodou Yansané comme maire de la commune de Matoto tout en demandant la poursuite de la mise en place des vices maires».
Plus loin, Dr. Fodé Oussou a déclaré que la Guinée est devenue la risée du monde entier. Et, dit-il, seule la justice peut d’essayer au moins de soigner cette mauvaise image. «Si elle ne veut pas que la justice internationale soit saisie, c’est mieux qu’elle dise la vérité. Au cas contraire, nous n’allons pas hésiter de faire recours à la justice de la CEDEAO», a-t-il menacé.
Pour clore, le Dr. Oussou a martelé que pour ne rien au monde, «qu’ils n’accepteront que Kalémodou Yansana qui a publiquement gagné l’élection soit remplacé par le candidat du RPG, imposé par le forces de sécurité conformément à la volonté d’Alpha Condé. S’ils réussissent ce forcing, ils seront capables de le reproduire pendant les élections prochaines. En ce moment, l’UFDG ne sera pas alors la seule victime, ce sera fini pour la démocratie et l’Etat de droit en Guinée».