A l’occasion de la publication d’une « réflexion sur le décret (…) portant contenu du formulaire de déclaration de patrimoine », le conseil national des organisations de la société civile de Guinée ( CNOSCG) a particulièrement évoqué la menace dont Guinéenews fait l’objet depuis le début du scandale financier dans lequel le nom de la ministre de l’enseignement technique est cité. C’était à la faveur d’une conférence animée ce jeudi 3 décembre à la Maison de la presse.
A l’entame de ses propos, sans nommer Guinéenews, le président du CNOSCG a apporté son soutien à notre site en ces termes : « au moment où un organe de presse important est menacé, c’est notre devoir en tant qu’organisation de la société civile de porter notre voix à tous ceux qui se battent tous les jours pour que la chose publique soit respectée. »
Poursuivant et comme pour répondre à certains reproches, Dr Dansa décline sa vision de la société civile. Tout insistant sur le travail de veille de cette dernière sans oublier de souligner que son opposition n’est pas politique. Dans la même lancée, le président du CNOSCG a révélé avoir discuté avec un du membre du gouvernement. Il affirme avoir reproché à celui-ci de s’attaquer à la paresse et toutes les révélations du monde en matière de corruption.
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Devant cette attitude, Dansa Kourouma s’interroge sur celui qui est mieux placé que la presse pour révéler les scandales. « Alors si la volonté de lutter contre la corruption est réelle et sincère, la presse doit être au contraire encouragée et soutenue pour qu’elle puisse faire des investigations et révéler les cas de scandale… C’est vrai, du côté de la presse cela doit se faire avec rigueur et professionnalisme, là-dessus, on est d’accord », a-t-il interpellé.
Les lanceurs d’alerte sont partout, y compris en Guinée, sont protégés par des lois et conventions
« Les lanceurs d’alerte sont protégés par loi, par la convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption et d’autres conventions sur le plan africain, même la loi anti-corruption en Guinée. Dans une telle situation, notre travail consiste à veiller à ce que les lanceurs d’alerte soient protégés. »