La Guinée fait partie des pays dont des sanctions sont assouplies pour « faciliter l’accès des organisations humanitaires de la région à l’aide envoyée dans des situations de crise, conformément à l’accord des Nations Unies ». C’est le site Le Diplomate qui l’annonce dans une de ses récentes publications, citant Europa Press .
Selon le confrère espagnole rapportant la décision en date du 27 novembre, « le Conseil de l’Union européenne introduira certaines exceptions sur des questions telles que le gel des avoirs que le bloc des nations applique à des personnes ou entités dans des pays comme la Bosnie-Herzégovine, le Burundi, la Guinée, le Liban, la Birmanie, le Nicaragua, la Tunisie, le Venezuela et Zimbabwe , ainsi qu’en référence aux cyberattaques, rapporte Europa Press.
A propos, « les agences et organisations certifiées comme partenaires de l’UE pourront effectuer des transactions financières avec des entités ou des personnes figurant sur la liste des sanctions, à condition que l’objectif soit de fournir une aide humanitaire dans les zones ou populations vulnérables de ces pays », explique Le diplomate.
Et de préciser que « l’UE examinera « régulièrement » les exceptions convenues pour évaluer leur pertinence et agira pour les ajuster si nécessaire à l’avenir.
L’UE estime que cette flexibilité dans les mesures restrictives adoptées par le bloc – conformément à l’ONU et à d’autres partenaires internationaux – garantit l’action humanitaire des acteurs « impartiaux ». »
Comme pour dire que « la politique de sanctions de l’UE « n’entravera pas » la fourniture de l’aide humanitaire », note le confrère.