Le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo a retrouvé sa liberté ce mercredi 19 mai suite à la décision du tribunal de première instance de Dixinn qui ne l’aura finalement condamné sur la base de loi portant Liberté de la presse (au paiement de 5 millions de francs guinéens). Après le verdict le libérant, le journaliste sportif a, dans ses premiers mots, dit être content d’être allé en prison. Ses propos :
« Je suis content d’être allé en prison. C’est l’avant dernière épreuve d’un homme avant la mort. La prison est une école qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Un homme qui subit une telle épreuve doit respecter ceux qui l’ont subie et connue. Un homme qui subit une telle épreuve doit s’incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie en prison, être solidaire et compatir à la douleur des familles qui ont perdu des leurs en prison. Il ne faut pas souhaiter la prison même à son pire ennemi. Je remercie ma famille, ma belle-famille, la presse, Reporters Sans Frontières, l’Association internationale de la presse sportive, mes avocats, tous ceux qui de façon connue ou anonyme ont contribué à ma libération dans le strict respect de la loi L002 sur la liberté de la presse. Nous devons nous battre pour la maintenir (la loi sur la liberté de la presse) et la consolider, parce que c’est cette loi qui constitue notre ferment de défense face au pouvoir. »