La tension est montée d’un cran entre les producteurs et la Société guinéenne de palmiers d’huile et d’hévéas (Soguipah) à Diecké, dans la préfecture de Yomou, au sud de la Guinée.
Le non-respect des promesses au cours d’une rencontre à la Primature sous la présidence du Premier ministre, Bernard Goumou, originaire de la région, et le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mamoudou N. Barry, le directeur général de la Soguipah et des responsables des deux unions des planteurs de Gbeinson et Nyèkoré.
Face à cette situation, les deux unions des producteurs et planteurs donnent 15 jours à la Direction générale de la Soguipah pour satisfaire sa revendication.
Faute de quoi, ils se réservent le droit de déclencher une grève générale illimitée.
Joint au téléphone par notre rédaction, Joël Maomy, membre de l’une des unions des producteurs, se rappelle : « depuis for longtemps, on a notre situation de payement que la Soguipah ne veut pas régulariser. Nous avons tout fait. Nous sommes partis jusqu’à la présidence. L’autorisation a été donnée. Mais jusqu’à présent, la Soguipa ne veut pas payer. On a des arriérés de paiements de plus de 43 milliards de francs guinéens. On a aussi notre ristourne qui va dans les 19 milliards de francs guinéens à payer aux planteurs ».
Poursuivant, il accable la Soguipah : « depuis 2021 jusqu’à nos jours, c’est la promesse. Les gens ne veulent pas payer. Il y a des arriérés de salaire de 2021, 2022 et 2023. Tout cela fait plus de 43 milliards GNF. On a beaucoup de situations encore qui ne sont pas régularisées. On avait dit à la Soguipah de donner notre ristourne, mais elle refuse de donner. Il y a aussi la mise en place du conseil d’administration, etc.
Malgré nos multiples tentatives de joindre le directeur pour recouper l’information, est resté sans suite. »
Toutes nos tentatives pour avoir la réaction du directeur de la Soguipah sont restées vaines.