Le gouverneur de la région administrative de N’zérékoré, le général Mohamed Gharé et sa suite ont effectué une mission de travail au sein des associations évoluant dans divers domaines principalement les cultures maraichères, l’agriculture, la pêche, la saponification et la commercialisation des produits agricoles.
Plus de 301 groupements et associations sont regroupés au sein d’une structure appelant le centre de renforcement de la capacité des organisations féminines et juvéniles (CERECAF) dans la préfecture de Yomou. Et qui vivent essentiellement dans les activités agricoles, de la pêche, de la saponification, de la commercialisation des produits agricoles, la transformation et l’élevage.
Vu l’impact de ces associations dans la vie des citoyens de la préfecture de Yomou et les conditions de vie et de travail précaires des femmes, le général Mohamed Gharé s’est rendu sur le terrain pour s’enquérir des réalités notamment les difficultés que rencontrent ces hommes et femmes.
Makany Camara porte-parole de CERECAF a indiqué que compte tenu du manque de moyens, la structure ne peut pas faire fonctionner tous les groupements et associations recensés. A cet effet, elle souhaiterait l’appui du gouvernement, pour que ces 301 groupements et associations soient en activité afin de toucher les 6 720 personnes dans la préfecture, dans l’espoir de créer de l’emploi, de l’émancipation des femmes et des jeunes.
Pour le superviseur général des activités, Oumarou Camara, les groupements sont confrontés à d’énormes difficultés à savoir le manque de financement, et l’insuffisance des matériels.
Pour sa part, le gouverneur de N’zérékoré dira qu’il est en mission du président de la république, Alpha Condé. Son séjour dans la région vise à connaître les conditions de vie et de travail des “ femmes et [des] jeunes qui se sont regroupés dans une association appelée CERECAF et qui évolue dans divers domaines. [Ces derniers] ont adressé une correspondance au président de la République pour demander un appui. C’est pourquoi, je suis venu prendre contact avec eux pour savoir réellement quels sont leurs besoins ? quelle est la nature de l’appui qu’ils demandent auprès du chef de l’Etat ? Une fois avec toutes ces données, elles seront transmises à monsieur le président de la République dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Je félicite cette association des jeunes et des femmes ».