La 2ème session du comité de pilotage du 3èmeprogramme d’appui aux communautés villageoises (PACV3), du programme de l’agence nationale de financement des collectivités (PANAFIC) et du programme d’appui à la gouvernance locale (PAGL) s’est tenue ce 13 décembre au siège de l’ANAFIC (agence nationale pour le financement des collectivités) à Conakry. La rencontre a regroupé plusieurs cadres des différents programmes mais aussi de certains élus locaux.
Jean Pierre Camara a représenté le directeur national de l’Agriculture au comité de pilotage. Il explique le travail que doit jouer le comité de pilotage des différents programmes : « Ce comité de pilotage oriente le projet pour avoir un bon résultat. On parcourt les dossiers, les objectifs et conformément aux réalités, chacun apporte sa contribution pour améliorer le document afin que le projet puisse évoluer. »
Alhassane Aminata Touré, Directeur général de l’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC) a ajouté que le travail du comité de pilotage va consister à approuver le rapport d’activités de l’année 2019 et de présenter le budget de 2020.
S’agissant du Programme d’appui à la gouvernance locale (PAGL), M. Touré a rappelé que celui-ci est financé par la Banque mondiale et va démarrer maintenant. Le comité travaillera sur son budget de 2020.
Quant à Safia Ibrahim-Otokoré, directrice adjointe de l’Agence française de développement (AFD), elle a fait savoir que la mission de sa structure c’est de contribuer au développement de la Guinée en répondant aux besoins des populations : « Nous sommes partenaires de l’équipe aujourd’hui qui dirige l’ANAFIC depuis plus de 15 ans. Nous avons soutenu le développement local. Nous appuyons naturellement cette agence. Pour nous, c’est un aboutissement. On a accompagné la décentralisation et ça nous semblait naturel parce que d’abord notre mission est de contribuer au développement de ce pays. Et on ne peut atteindre le développement de ce pays qu’en répondait aux besoins de la population. Et un des instruments qui existent et qui me semble que le gouvernement nous a demandé d’activer, c’est la décentralisation. Donc surtout naturellement nous avons choisi d’activer cette agence nationale (ANAFIC, ndlr). »
Actuellement, l’ANAFIC est en train d’impacter positivement sa présence dans les collectivités locales. Car ce sont 791 ouvrages qui sont d’être construits dont le niveau d’exécution est à 70%. Ces chantiers pourront être inaugurés dès mars 2020.