D’après Abdoulaye Sow, le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), le memo fait le diagnostic sur le monde du travail. «Notre objectif est de faire ce diagnostic et proposer des recommandations visant à rompre définitivement avec les pratiques du passé et aussi d’aller dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et du travail de la classe ouvrière guinéenne», a-t-il fait savoir.
Plus loin, Abdoulaye Sow a rappelé qu’ils n’ont pas la prétention d’avoir traité l’ensemble des préoccupations de la classe ouvrière guinéenne. «Nous avons plutôt fait une contribution qui permet de susciter un débat responsable pouvant aplanir les problèmes qui assaillent le mouvement syndical guinéen», a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, un autre groupe de centrales syndicales dirigé par Amadou Diallo de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) a aussi déposé son mémorandum.
« Nous n’avons pas pu déposer notre mémorandum hier. C’est ce matin que nous l’avons déposé au ministère de la Fonction Publique et du Travail. Nous sommes une dizaine de centrales syndicales. Dans notre mémorandum, nous avons parlé du travail en général, des travailleurs et la population. Nous sommes des centrales syndicales dépositaires des signatures. Il s’agit des secrétaires généraux alors que de l’autre côté, ce sont des secrétaires généraux adjoints plus trois centrales syndicales « , a-t-il martelé.
Avec deux mémos différents, le CNRD comprendra de quoi s’attendre des organisations syndicales qui étaient appelées à fournir un seul et unique mémorandum.