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Démembrement de la CENI : le partage divise tout le monde dans l’opposition

Les divergences nées du partage des places au niveau des démembrements de la ceni fissurent l’opposition guinéenne à plusieurs niveaux. D’un côté, les formations politiques de moindre envergure accusent les « gros partis » qui à leur tour ne sont pas forcément sur la même longueur d’ondes…

Au sein de l’opposition républicaine en l’occurrence, il y a eu beaucoup de remous. Certains partis membres de ce groupe constitué au tour du chef de file de l’opposition guinéenne y ont même suspendu leur participation. Dénonçant le traitement à eux réservé par « les gros bonnets. »

Et pourtant, récemment, le député de l’ufdg Cellou Baldé affirmait à Guineenews que « le quota qui est en train… d’être exhibé par les différents partis politiques, ce sont les 18 partis… identifiés qui se sont retrouvés… Tous ces partis ont validé la démarche qui a été utilisée…’’

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Mais la divergence n’est pas qu’entre « grands » et « petits » partis de l’opposition. Elle est aussi entre l’Union des forces républicaines de Sidya Touré, troisième force politique du pays et l’ufdg, principale parti de l’opposition. Ces deux formations politiques ne s’accordent pas sur la méthode de calcul à utiliser pour partager les places qui reviennent aux opposants au régime Condé.

 »Ce sont les partis qui ont pris part aux trois dernières élections qui vont pourvoir les démembrements en membres comme le stipule la loi. Il leur revient de céder des places aux autres formation de leurs blocs… », explique Ahmed Tidiane Sylla. Le responsable  de la communication de l’UFR quie dédramatise de passage en ces termes : « Il n’y a que sept circonscriptions sur les 33 préfectures où les démembrements sont installés. Les négociations contribuent… »

Un principe qui ne devrait pas compromettre les chances de l’opposition de rester soudée par ces temps de combat contre le changement de constitution. D’où ce bémol apporté toujours par M. Sylla qui s’en presse de préciser : « Il n’y a que sept circonscriptions sur les 33 préfectures où les démembrements sont installés. Ajoutant que « les négociations continuent… »

Une communication qui a le mérite  d’afficher cette volonté de garder l’union sacrée que l’opposition guinéenne. Même si dans les faits, cette dernière reste fragilisée par cette question liée aux démembrements de la ceni.

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