«Je pense qu’aujourd’hui nous n’avons pas de leçon à recevoir de ces leaders. C’est au peuple de dire ce qu’il veut faire de sa Constitution et les citoyens sont libres d’exprimer leur opinion. J’ai tenu à prendre la parole parce que pour certains, tous ceux qui agissent et s’agitent, sont des militants des 25ème heure. Tout le monde le sait que Dr. Diané n’est pas un militant de la 25ème heure »
La question relative à la Constitution a été ce samedi 18 mai le deuxième sujet débattu par le ministre de la Défense nationale chargé des Affaires Présidentielles Dr. Mohamed Diané au siège du RPG Arc-en-ciel à Gbessia.
D’après le ministre Diané, la plupart des débats au niveau des sièges des partis politiques et dans les médias ces derniers jours, portent sur la « Constitution ». Alors que, a-t-il rappelé, ce n’est pas une première qu’on parle de Constitution en Guinée.
« Ceux qui ont mis ce pays à terre, qui ont dirigé ce pays pendant plus de 20 ans, qui ont soutenu la modification de la Constitution et qui ont réussi à modifier ou changer la durée des mandats, se disent aujourd’hui que c’est par erreur parce qu’ils étaient des cadres et qu’ils n’étaient pas politiques. Vous (les militants) avez suivi un débat sur la chaine France24 avec le leader de l’UFDG l’honorable Cellou Dalein Diallo. Il a reconnu qu’il a été un acteur principal de la modification de la Constitution en 2001 parce que son président était un bon président. Je pense qu’aujourd’hui nous n’avons pas de leçon à recevoir de ces leaders. C’est au peuple de dire ce qu’il veut faire de sa Constitution et les citoyens sont libres d’exprimer leur opinion. J’ai tenu à prendre la parole parce que pour certains, tous ceux qui agissent et s’agitent, sont des militants des 25ème heure. Tout le monde le sait que Dr. Diané n’est pas un militant de la 25ème heure », a-t-il martelé.
Cette sortie du ministre de la Défense fait suite à une réunion du bureau politique national qui s’est tenue ce vendredi et dont l’objectif consistait à examiner la situation sociopolitique du pays. « Nous avons analysé les discours tenus dans les QG des partis politiques et ils visent tous à discréditer notre parti », s’est-il insurgé.