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Dalein va-t-il comparaitre au procès du 28 septembre?  Voici la réponse de l’intéressé

Depuis l’ouverture du procès  sur le massacre du 28 septembre 2009, l’opinion s’interroge sur la comparution des organisateurs de la manifestation à l’époque.
Essentiellement composés des leaders politiques et acteurs de la société civile, certains organisateurs de cette manifestation ont été cités comme « témoins » dans ledit procès qui a débuté le 28 septembre dernier.
Pour le cas du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), présent au stade ce jour, il dit avoir été déjà invité par les juges en charge du dossier. Pour sa comparution comme « témoin » dans ce procès, Cellou Dalein Diallo fait savoir:
« Je l’ai déjà fait. J’ai été invité par les juges qui avaient le dossier en main et j’ai apporté mon témoignage. Je ne suis pas plaignant personnellement. Mais, je suis ravis de savoir que les victimes vont avoir droit enfin à la vérité et peut-être à la réparation. Je souhaite vivement que notre justice soit à la hauteur de ce défis pour qu’à partir de ce procès qu’il n y ait plus de crimes impunis dans notre pays », a-t-il expliqué chez confrères de Sabari Fm ce lundi 10 octobre 2022.
Dans la même lancée, Cellou Dalein a donné son avis sur l’ouverture de ce procès historique pour la Guinée:
« Je salue l’ouverture de ce procès. C’est une première pour la Guinée indépendante qu’un procès s’ouvre pour traiter des crimes de masse. Il faut saluer les autorités pour avoir pris cette initiative de tenir ce procès qui était tant attendu et nous souhaitons que les victimes aient droit à la vérité, à la justice, à la réparation. Et qu’à l’issue de ce procès que nous puissions entrer dans la mise en œuvre d’une véritable politique de réconciliation », a-t-il souhaité.
Pour rappel, procès a été ouvert le 28 septembre 2022, treize ans après la commission des tueries qui ont eu lieu au stade du 28 septembre où, selon un rapport des nations Unies, 157 personnes ont été tuées et plusieurs femmes violées.  Alors que les autorités militaires qui dirigeaient le pays à l’époque avançaient un bilan d’une soixantaine de tués.
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